Que celui ou celle qui n’a peur de rien lève la main ! Je suis presque sûre que personne ne lèverait la main face à une telle question, si tant est qu’on soit un minimum honnête avec soi-même. Les peurs font partie de la vie, mais parfois, elles peuvent carrément nous figer sur place, nous empêcher d’avancer dans nos projets ou notre vie. Alors, comment faire face quand nos peurs sont un peu trop présentes ?
D’où vient la peur ?
La peur est une émotion primaire, tout comme la joie, la tristesse et la colère.
À mon sens, aucune émotion n’est négative. Chaque émotion nous donne juste une indication sur notre corps, nous transmet un message. Mais la peur peut s’avérer difficile à gérer dans certains cas.
La peur, c’est un sentiment d’inquiétude, le corps se met en alarme. Elle était très utile du temps de la préhistoire par exemple, quand l’environnement était hostile. La peur, c’est elle qui vous fera prendre vos jambes à votre cou en cas de danger.
Il existe tout un tas de peurs, et elles sont propres à chacun. Ce qui met fait peur à moi, ne vous fait peut-être pas peur du tout. Et inversement.
Certaines peurs sont réelles, dans le sens où elles viennent de l’extérieur : peur des araignées, de la pluie, du vent, du noir… et d’autres sont imaginaires : peur d'échouer, peur de décevoir, peur de ne pas être aimé, peur de l’abandon…
Dans tous les cas, elles nous viennent de notre enfance, de notre construction sociale, de notre environnement, de nos expériences.
Elles sont, pour certaines, complétement créé par notre cerveau, qui aimerait bien toujours tout contrôlé. Et alors si vous êtes d’un naturel anxieux (big up !), vous ne savez que trop bien de quoi je parle. Notre cerveau a tendance à imaginer le pire, à anticiper ce qui pourrait mal se passer, et tout cela devient incontrôlable, et souvent, ce danger est uniquement imaginaire. On rumine, les pensées négatives s’accumulent.
Mais comme vous le savez, le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire. Donc ce qu’on projette quand on a peur peut nous paralyser. Et comment faire pour avancer quand on est paralysé ?
Je tiens à ajouter que ressentir de la peur, de l’appréhension, face à une situation inconnue, est tout à fait normal et naturel. Cela peut même être un moteur dans certains cas.
Là où elle devient embêtante, c’est quand elle nous empêche d’avancer.
Comment surmonter ses peurs ?
À mon sens, surmonter ses peurs, ce n’est pas les vaincre (je ne sais pas si c’est possible et je n’aurai pas la prétention de dire que je connais la recette miracle pour en venir à bout !). Mais seulement avancer avec, et c’est déjà beaucoup !
Tout d’abord, il convient de les identifier. Qu’est-ce qui me fait peur ? Pourquoi ?
Cet exercice n’est pas le plus simple, je vous l’accorde. On peut aller chercher du côté de l’enfance pour comprendre comment la peur s’est construite, mais aussi au niveau des expériences traumatisantes (certaines expériences révèlent leur caractère traumatisant des années après).
Surtout, si vous pensez que vous pourriez avoir vécu quelque chose de grave, ou si vous pensez avoir besoin d’aide pour identifier vos peurs, ne vous gênez pas ! C’est une sacrée preuve de courage que d’admettre que l’on a besoin d’aide.
Univers d’être vous propose la liste des thérapeutes formés par ses soins, ainsi que des formations à distance. Dans l’un comme l’autre des cas, vous trouverez le support qui vous correspond pour traverser cette première étape.
Une fois la peur identifiée, il ne reste plus qu’à travailler dessus pour apprendre à la surmonter et ne plus la laisser nous empêcher d’avancer.
Pour cela, j’ai une petite technique maison (que je ne dois pas être la seule à faire cela dit) à vous partager. Je suis justement dans une période de ma vie dans laquelle je lutte un peu beaucoup avec ma peur d’échouer parce que je lance mon entreprise. Autant vous dire qu’en termes de paralysie, je suis au top (d’où l’idée de cet article !).
Alors hier, j’ai pris mon carnet et j’ai écrit. J’ai écrit mes peurs, et pourquoi j’ai ses peurs (même si ce n’est pas super clair, ce n'est pas grave).
Et ensuite, je me suis demandée ce qu’il se passerait, dans mon cas, si ma peur se réalisait. C’est-à-dire, si jamais j’échoue, quelles en seront les conséquences ? Et quelles sont les solutions à ces conséquences ?
En relisant mes réponses, je me suis rendue compte que c’est loin d’être aussi terrible que ce que j’imagine depuis des semaines, j’ai même un genre de plan B, au cas où !
Il est important de rester dans le concret pour cet exercice, qui permet de faire un pas de recul par rapport à nous.
La sophrologie est aussi un excellent moyen de travailler sur ses peurs. Je ne peux que vous conseiller de vous rapprocher d’un sophrologue, qui pourra vous proposer un protocole sur mesure. Et aussi, vous aidez à identifier vos peurs, mais ça, je vous l’ai déjà dit.
La méditation est aussi un bon moyen de faire le point avec soi-même, et surtout de calmer le mental. Revenir à l’intérieur de soi, dans le moment présent, désamorce la peur, la calme, et permet d’être plus au clair avec soi-même.
Les peurs sont présentes et utiles à nos vies, mais ne doivent pas nous empêcher d’avancer. Le fait de les identifier, de les comprendre pourra vous aider à faire équipe avec vos peurs plutôt que de les subir. Il existe plusieurs moyens pour faire ce travail, et je ne peux que vous conseiller, encore une fois, de vous faire accompagner.
Je terminerai cet article avec cette citation d’Anthony Robbins qui conclue à merveille cet article : “Si aujourd’hui vous n’avez pas la vie que désirez c’est qu’il y a une peur qui vous empêche de passer à l’action.”
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